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vendredi 19 janvier 2018

2018_01_19 COMINES : Jouer au foot mais surtout étudier, le club de Courtrai propose une formation unique en division 1 pour les jeunes footballeurs en y incluant l’institut Saint-Henri. Edouard DEBELDER du journal l’Avenir.

Fort de son expérience de partenariat avec les écoles de Courtrai, le KV Courtrai propose pour la deuxième année consécutive un modèle de combinaison foot-études pour les jeunes footballeurs francophones.
Début 2017, Lucas Debosschère et Bedirhan Coskun, deux élèves du secondaire Saint-Henri, bénéficiaient d’un partenariat singulier entre le club de foot du KV Courtrai et des écoles secondaires. L’institut cominois Saint-Henri est la seule école secondaire francophone intégrant ce projet comme tel. Cette année, les petits footeux se sont multipliés. Actuellement, ils sont onze à suivre six à huit entraînements hebdomadaires dans ce club flandrien de division 1.
Lors d’une récréation, un peu prolongée, nous avons pu rencontrer 9 des 11 protagonistes (Noah Agon et Adam Ben Haddou étant en entraînement lors de notre venue).
Bedirhan Coskun, élève de 4e secondaire, avait déjà intégré ce projet l’an dernier. Il est maintenant en équipe U16. «Cette année, nous avons sept entraînements par semaine. Le plus dur, c’est de gérer le travail scolaire.» À ses côtés, Gaetano Sardo, originaire de La Louvière, est l’un des plus jeunes comme élève de 2e secondaire: «C’est mieux que ce que je croyais. Je joue en U14 avec des matchs le samedi. Je rentre de l’internat le vendredi soir pour revenir le samedi matin à Courtrai.»
Des cours de néerlandais en prime : Les élèves venant de France suivent des cours particuliers de néerlandais le lundi soir avec l’un des professeurs de l’école. Parmi eux, Skandar Araibi vient de Villeneuve-d’Ascq: «Je jouais au LOSC, club d’Elite de France. Le plus difficile pour moi, c’est le flamand. Les entraîneurs à Lille insistaient plus sur le collectif que sur l’individu; à Courtrai, c’est l’inverse.»
Malik Belgacem, de Villeneuve d’Ascq lui aussi, est étudiant en 5e qualification: «Je jouais précédemment à Wasquehal, un club régional, avec deux entraînements par semaine. L’école, c’est différent des deux côtés de la frontière: en Belgique la réussite des examens décide de la réussite de l’année, en France, pas nécessairement.» Nawfel Saîdi, en 3e qualification, est le troisième français: «Je viens de Roubaix et je jouais à Croix qui est un bon club formateur».
Douglas Ivanof, lui, vient de Mouscron: «Je suis le seul à être externe. J’ai joué à Genk et Lille de U13 à U15. Et puis un mois à Gand, mais je ne m’y suis pas plu». Le Binchois Andréa Salandra (2e secondaire) a pour sa part joué à l’Olympic de Charleroi: «Avant, j’avais l’anglais comme deuxième langue. Je dois donc me mettre à niveau en néerlandais. À l’internat, il n’est pas toujours facile d’étudier alors que les autres internes sont en récréation!» Glaudy Mabeka, également en 2e secondaire, jouait aussi à l’Olympic de Charleroi «Avant, j’avais plus de temps pour étudier. Ici, comme il y a plus d’entraînements, il faut gérer son temps. Mon papa était joueur professionnel à Lokeren.» Bryan Vandenbogaerde, enfin, était quant à lui à l’École des Sports au collège Sainte-Marie de Mouscron. «Ici, il faut jouer en Elites à Courtrai pour intégrer le projet. Le niveau d’exigence est donc beaucoup plus élevé qu’à Mouscron, où c’était ouvert à tous».
Onze élèves de Saint-Henri suivent six à huit entraînements hebdomadaires au KV Courtrai.

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